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Fontion d'Infirmiers en pratique avancée : IPA

« L’Infirmier en Pratique Avancée » : ce nouvel atout au sein de l’équipe soignante au CHD La Candélie.

Créé en 2018 et ouverte au secteur de la psychiatrie en 2019, la fonction d’IPA se définit au travers de plusieurs dimensions :

- Clinique : l’IPA assure le suivi médical de patients confiés par le médecin psychiatre après avoir signé un protocole d’organisation. Il coordonne le réseau de partenaires et organise des réunions pluri professionnelles au profit du projet de soin. Des avancées législatives récentes pourront permettre d’étendre le périmètre d’action des IPA.
- Transversale : il peut réaliser des missions de formation, d’analyse de pratiques, de coordination des ateliers de psychoéducation, il réalise des revues de littérature relatives à des questionnements sur le soin…

- Institutionnelle : il participe aux projets de pôle, au projet d ‘établissement, à la démarche d’amélioration de la qualité et de la gestion des risques, il mène des travaux de recherche.

Les premiers retours, après un an d’ancienneté sur ce poste, sont très positifs et encourageants. Avec une file active comprise entre 70 et 100 patients par professionnel, ils font pleinement partie des équipes pluri professionnelles et collaborent à la fois avec les psychiatres, les cadres de santé, les équipes soignantes ou encore le psychologue. Forts d’une intégration réussie auprès des patients et des équipes, les enjeux restent néanmoins prégnants pour cette jeune profession. Les articulations avec les praticiens se construisent progressivement. 

 

Evolution professionnelle : quel parcours pour occuper le poste d’IPA ?

Pour intégrer le master conduisant à la reconnaissance d’infirmier en pratique avancée, il est nécessaire d’avoir exercé préalablement 3 années minimum à temps complet en tant qu’infirmier diplômé d’état. La formation proposée par les différentes universités de santé se décompose en deux temps : une première année commune à toutes les mentions comprenant des modules de sémiologie, physiopathologie, pharmacologie, éthique, santé publique… et une seconde année de spécialisation « Santé mentale et psychiatrie ».